Tête dans les nuages

 

Les œuvres récentes de Hanibal Srouji combinent néon, feu et peinture sur toile. Dans cet espace où le regard oscille entre le visible et l'invisible, le réel et l'imaginaire, l'artiste fait référence à ses souvenirs d'enfance : Le Beyrouth des années 1960 et 1970 où les tubes fluorescents illuminaient alors le centre-ville.

Une époque de paix, de culture et d'ouverture..

Beyrouth rayonnait au cœur du Moyen-Orient jusqu'au déclenchement de la guerre civile qui a flétri son éclat pendant plus de 20 ans...

Ces œuvres présentent un hommage de la part de l'artiste à tous les ouvriers, artistes et artisans qui ont contribué au développement culturel et social d'alors. En particulier ses oncles Victor Essayan, et Eduard Akel, fabricants de néons, artisans de la lumière.

Ces œuvres sont des signes de renaissance - de la lumière, du feu et de la couleur sur fond de toile brûlée- la lumière devant briller à nouveau. Les énergies sont en mouvement dans la région et les changements en oscillation positive.

Dans cette exposition, Hanibal Srouji présente aussi des toiles de la série Terre-Mer. Des œuvres qui ont anticipé son retour au Liban, où la relation ambigué entre terre, mer et ciel résulte de ses méditations sur l'idée du départ et du retour. Une réalité qui a marqué la vie et le travail de l'artiste.